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NOTRE HISTOIRE
En 1866, pour la deuxième fois, une forte épidémie de choléra sévit à Namur. En quatre mois on dénombre un millier de malades et 501 décès. Les Soeurs de la Charité de Namur sont mandées à l'Hôpital Saint-Joseph pour s'occuper des cholériques.
Entre 1867–1868, Soeur Caroline Tasiaux trouve dans le grenier d'un taudis un petit-enfant très chétif, dont les parents n'ont pas survécu à l'épidémie. D'autres petits sont découverts dans un état lamentable. Emue par cette détresse, Soeur Caroline en fait part à sa supérieure, Mère Thérèse, qui lui permet d'improviser un refuge dans une modeste maison louée, puis achetée grâce à des dons. Dans cette maison, située rue Fumal, trois sœurs sont désignées pour s'occuper de ces enfants. Ainsi naît l'oeuvre du "Refuge d'Enfants".
En 1872, vu le nombre sans cesse croissant d'enfants recueillis, le refuge devient trop petit. Il faut trouver un autre endroit. Grâce à une souscription ouverte auprès de personnes charitables de la ville, une maison est acquise rue Rupplémont. Le "Refuge d'Enfant" change de nom et prend le vocable de "Refuge Saint-Jean-de-Dieu".
En 1884, la maison de la rue Rupplémont devient, à son tour, trop petite. Grâce, entre autres, à un généreux protecteur, les orphelins sont installés dans un nouveau et magnifique immeuble, situé rue Ernotte à Saint-Servais, pouvant accueillir une centaine de filles. En effet, à ce moment, il ne reste que trois garçons. Il n'entre guère dans les vues de la Révérende Mère Supérieure Générale des Soeurs de la Charité, alors Mère Thérèse Feraille, de continuer l'oeuvre des garçons, car elle estime que ceux-ci demandent une éducation spéciale, une direction plus ferme. Mais, plusieurs personnes qui s'intéressent au sort des enfants abandonnés, plaident pour continuer cette œuvre. Mère Thérèse leur donne raison. Grâce aussi à un généreux donateur, la Congrégation des Soeurs de la Charité acquiert un bâtiment assez spacieux à la rue Basse Marcelle. Le bâtiment des garçons reprend le nom de "Refuge Saint-Jean-de-Dieu", alors que celui des filles a pour nom: "Refuge du Sacré-Coeur de Jésus".
1899 voit la création de trois classes scolaires au "Refuge Saint-Jean-de-Dieu" : une pour les petits, les deux autres pour les grands. A cette époque, la maison est tenue par sept soeurs qui s'occupent de 95 enfants.